Séq. 61 – EXT ÉCURIES / JOUR
Séq. 62 – INT AUBERGE / JOUR : Combats avec les Dragons.
Faisant également office de relais de poste, et selon la réglementation royale, seules les auberges peuvent accueillir les voyageurs pour se reposer, boire ou manger. Durant le Moyen-Âge, elles ont une terrible réputation liée à l’attitude de certains aubergistes : un proverbe du Moyen Age disait que, lorsqu’on se mettait en voyage, il fallait se défier des brigands et des « hosteliers ».
1345 : Première auberge La Couronne à Rouen
1464 : Louis XI crée les relais de poste à distance de 16 ou 20 km.
1477 : Première mention « Aulberge » (langue d’Oc) qui remplace peu à peu le mot « Herberge » (langue d’Oïl)
1500 : Louis XII met les relais de poste à disposition des voyageurs.
1566 : elles se distinguent grâce à une inscription sur la porte qui indique les prix fixés par le Roi pour endiguer la « fluctuation » des aubergistes.
1577 : un Edit oblige le tenancier à noter le nom des clients qui y dorment.
Au début du règne de Louis XIV, les prix des repas, à Paris, sont assez raisonnables. On mange fort honnêtement pour vingt sols par tête dans les bonnes hôtelleries.
Chaque grande ville a son auberge d’importance : Le Chapeau Rouge (Bordeaux), Le Cheval Blanc (Limoges).
L’Auberge de la Belle-Autruche accueillit Louis XIV (Clery St André).
Les premiers guides apparaissent, certaines auberges commencent à y faire leur publicité.
1774 : premier restaurant de Paris s’ouvrit rue des Prêcheurs. Les auberges-relais sont au nombre de 1400.
Les auberges du XVIIe siècle : Les voyageurs entrent par une porte cochère, laissent leur cheval à l’écurie (pôle d’attraction des auberges). L’auberge est constituée d’une grande pièce au rez-de-chaussée. À l’étage, plusieurs chambres (en général de 3 à 8), de tailles différentes sont distribuées par un corridor. On pouvait y rencontrer de riches voyageurs ou des Compagnons du Devoir effectuant leur Tour de France.
