Séq. 105 – EXT NUIT
Séq. 106 – INT CALE NUIT
Séq. 107 – INT CABINE NUIT
La France se définit à cette époque par sa richesse agricole symbole de pain, de vin et de jours gras. La mer est perçue comme un espace lointain et inquiétant.
À partir de 1661, Louis XIV décuple sa flotte en une décennie, passant de neuf vaisseaux (une force alors insignifiante) à 120 (en 1672, permettant de faire jeu-égal avec les flottes anglaises et hollandaises). Un important effort de construction est fourni en 1667-1671. L’apogée se situe en 1695 avec 137 vaisseaux ; défaites et les difficultés financières entraînent la réduction des dépenses et donc du nombre de vaisseaux.
Pour l’ensemble du règne personnel de Louis XIV (1661-1715), la construction de 381 unités sont lancées.
« Il existe une différence fondamentale entre la France et l’Angleterre, différence qui marque de son empreinte toute la stratégie navale française (…). L’Angleterre n’a qu’une frontière, maritime, à défendre. La France en possède deux d’égale importance : une terrestre et une maritime. » Jean Meyer et Martine Acerra, historiens de la marine française.
Colbert reprend notamment le travail du cardinal de Richelieu dans le port de Toulon. Également à l’origine de la création de l’important arsenal de Rochefort et de l’agrandissement de celui de Brest, Colbert nationalise la construction navale et fait des arsenaux les places fortes d’un extraordinaire savoir-faire, qu’il s’agit de maintenir à l’abri des tentatives d’espionnage des nations rivales.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bart